Plan du parc et des jardins du Château du Troncq

A 6 km à l’ouest du Neubourg, dans l’écrin boisé du village du Troncq, le parc du château offre sur 9,5 ha une promenade diversifiée dans l’écrin d’une nature embellie. L’entrée des visiteurs se fait par le portillon en pierre devant l’église. La grille d’honneur de l’avenue n’est utilisée que pour les occasions exceptionnelles.

Entre tilleuls et vergers, vous découvrirez des jardins de fleurs et de couleurs.

Le château et les bâtiments ne se visitent pas à l’exception du colombier majestueux (cf. détails dans la page « Le Colombier »). Un jeu de piste familial est proposé avec des questions pour petits et grands. La visite se prolonge agréablement par la découverte du site classé de l’église toute proche et de l’if à la Vierge.

1. L’entrée

Cette entrée utilitaire existe depuis le XIXe siècle. Le chemin est bordé de cerisiers à fleurs (floraison avril) sous lesquels poussent des hydrangea. Des massifs de rhododendrons (floraison fin-mai) séparent l’entrée du verger.

2. Communs

Construits à la fin du XIXe siècle, les communs abritaient les écuries. Les grands rhododendrons datent de cette époque. D’autres ont récemment été introduits. Les arbres en cépées qui mènent au jardin du puits sont des cerisiers d’automne. Ils fleurissent de septembre à mars lorsqu’il ne gèle pas.

3. Jardin du Puits

Organisé autour du puits devant la partie XIXe du château, les carrés de fleurs varient au fil des saisons : pensées et viola et primevères en hiver, tulipes et anémones au printemps, annuelles et dahlias en été. Les deux plates-bandes qui prolongent la composition abritent des plantes vivaces (Helleborus, Geranium, Aster, Knautia, Euphorbia).

4. Cour d’honneur

Le mur de clôture de briques de cette cour, détruit à la fin du XIXe siècle, a été remonté sur les fondations d’origine.
Les carrés de fleurs agrémentent la terrasse sud où contrairement au XVIIIe siècle, on aime aujourd’hui profiter du soleil. D’une composition stable de plantes vivaces surgissent des décors changeants de fleurs annuelles qui déclinent durant le plein été et l’automne des harmonies bleutées.

5. Colombier et verger

Le colombier classé au titre des Monuments Historiques a conservé intacts échelle et boulins. Les proportions équilibrées des harpes de pierre et du remplissage de briques, le raffinement des éléments sculptés de la porte manifestent d’un savoir-faire parfaitement maîtrisé. Ce joyau a été replacé dans un écrin d’arbres fruitiers très friands de la terre fertile du plateau de Neubourg.

6. Jardin Nord

Ce jardin, si l’on en croit un ancien dessin abritait des caisses d’agrumes. Des caisses en bois ont ainsi été réintroduites lors de la restauration du jardin.
Du fait de l’actuelle fraîcheur du lieu, l’on a préféré aux  agrumes des variétés anciennes de rosiers remontants (Rosa « Ghislaine de Féligonde », R. « Felicity & Perpetue », R. « Louise Odier », R. « Blossomtime », R. « Sombreuil », R. « Pénélope », R. « Cornelia », R. « Graham Thomas »). Les vases Médicis bleus égayent les allées centrales de ce jardin mélancolique.

7. Allée d’honneur

Cette majestueuse allée de tilleuls, contemporaine de la création du parc, a été maintenue en rideau jusqu’ à l’entre deux guerres. L’absence de taille pendant presque un siècle ne permet plus d’envisager un retour à cette forme ancienne et les tilleuls sont désormais laissés en port libre. Des tailles d’éclaircie sont régulièrement pratiquées pour enlever les bois morts, alléger les ramures, diminuer la prise au vent et limiter les risques de chute lors des forts coups de vent. Les arbres malades sont remplacés régulièrement.

8. Ancien potager et jardin de l’orangerie

L’immense potager de la seigneurie avait depuis longtemps laissé place à une prairie. Aujourd’hui,  quatre grands espaces ont été redessinés évoquant la classique division en quatre carrés de l’ancien potager. Trois des enclos sont pâturés. Le quatrième, plus proche de l’ancienne orangerie accueille un nouveau jardin planté dans l’esprit d’un potager. Dans des coloris chauds, orange et jaune, des lignes de fleurs annuelles alternent avec celles des légumes. A l’extérieur du cordon de pommiers se trouvent les petits fruits.

9. Bosquets d’agrément

A la fin du XVIIe siècle, ce bois faisait partie intégrante du jardin d’agrément. On appréciait de s’y promener à l’ombre sans altérer son teint. En 1997, les bosquets ressemblaient à un bois quelconque. En regardant plus attentivement, on remarquait des allées légèrement creusées dessinant des figures géométriques. Des bancs semblaient disposés au hasard mais ils appartenaient en réalité à d’anciennes chambres de verdure. La taille en palissade ayant été abandonnée, les charmes, devenus arbres, filaient vers le ciel. Le 26 décembre 1999, la tempête ravagea les bosquets de  l’ovale et de l’octogone. Il fallut  deux années pour déblayer, terrasser, semer et replanter. Aujourd’hui les compositions géométriques sont bien lisibles. Des haies de charmes plantées à l’emplacement de principales palissades soulignent le dessin initial retrouvé. A l’arrière des allées, un taillis à été replanté pour reconstituer les parties boisées entourant les salles découvertes. Aujourd’hui, le passage de la tempête est effacé.

10. Orangerie et serre anciennes

Ces bâtiments remaniés témoignent de l’adaptation des bâtiments existants à ces usages. Une paroi de verre a simplement été installée à la place du mur exposé au soleil sud pour faire office de serre, à l’époque où le grand potager occupait les quatre carrés et nourrissait la seigneurie. Depuis, les bâtiments ne sont plus utilisés pour les plantes.